L’origine des perles de culture
Qu’est-ce qu’une perle de culture ?
Il faut savoir que les perles sont issues de formation de nacre autour d’un objet étranger qui s’insère dans des coquilles de mollusques comme les huitres. Cela peut être un grain de sable et selon le temps passé, la formation va aboutir à une perle de taille plus ou moins importante et de forme variable. C’est ce qu’on appelle les perles « naturelles », les coquillages n’ont pas été soumis à la main de l’homme. Ainsi, le coquillage émanant de la perlicuture, reçoit un greffon implanté par l’homme afin que celui-ci soit perçu comme un corps étranger et que de la nacre se forme tout autour.
Un peu d’histoire
Depuis la fin du XIXe siècle, on pratique la perliculture autrement dit, la culture des perles au Japon, même si la quête fut longue avant de pouvoir aboutir à un réel développement de cette activité. En effet, les perles naturelles sont connues depuis déjà plusieurs siècles, on en retrouve on ornement des rois et reines comme la reine Elizabeth Ire d’Angleterre, mais c’est Karl Von Linné, un naturaliste suédois du XVIIIe siècle qui a été le premier à percer le secret de la formation naturelle des perles, s’en est suivi des recherches en Europe, en Polynésie et en Australie ainsi qu’au Japon ou un certain joaillier Mikimoto développa des fermes perlières avec persévérance malgré des conditions difficiles. Il commercialisa ses perles aux États-Unis tout en gardant bien ses secrets de technique de culture et en autorisant les fermes perlières hors du Japon seulement sous le contrôle des greffeurs japonais, aussi bien qu’à la fin de sa vie, Mikimoto règne sur tout un empire de perles de culture.
Les différentes catégories de perle
Etant donné la multiplicité des perles, il a fallu trouver un système pour catégoriser celles-ci. Il en existe deux à ce jour, le système AAA-A qui est admis quasiment partout et le système A-D (ou système de Tahiti). Le premier évalue les perles sur une échelle qui va de AAA à A, le AAA étant la catégorie la plus élevée, la perle est de très haute qualité et pratiquement parfaite avec un lustre supérieur à 95% et une surface sans défauts, jusqu’à la catégorie A, la plus basse classification, la perle possède un lustre inférieur ou égal à 25% de la surface qui comporte quelques défauts, le lustre étant l’aspect de la perle à la lumière, renvoyée par la surface de la perle elle-même, ce qui lui donne son éclat. Le système A-D évalue les perles sur une échelle de A à D, A étant la catégorie des perles à la plus haute qualité avec un lustre élevé et seulement quelques défauts n’excédant pas 10% de la surface totale, jusqu’à la catégorie D, la perle peut avoir beaucoup de défauts légers mais jamais profonds répartis sur maximum 60% de la surface totale, ainsi, une perle peut avoir un lustre excellent mais si elle comporte des imperfections en creux, elle sera dans cette catégorie.